Brigade du tigre

Brigade du tigre

Une action est en cours dans le quartier pour lutter contre les moustiques tigres. La dépêche en parle (extrait):
La «brigade du tigre» passe à l’acte (lien vers l’article original)
Aide- toi, le ciel t’aidera ! En matière de politique sanitaire, le message des pouvoirs publics est clair en ce qui concerne l’invasion du moustique tigre à Toulouse. Pour être efficace dans la lutte contre ce fléau, il faut commencer à balayer devant sa porte. Enfin, en l’occurrence, faire la chasse à tous les récipients qui peuvent abriter des eaux stagnantes et favoriser la nidification de ces nouveaux monstres. Pour à nouveau profiter des soirées d’été dans son jardin. Sans piqûres. Comme les populations tropicales l’ont depuis longtemps intégré, des habitants du quartier Rangueil-Saouzelong ont donc décidé de prendre le taureau par les cornes et ont lancé une «brigade du tigre» pour sensibiliser leur voisinage aux gestes de prévention, mais aussi pour préparer la parade quand le moustique va débouler. Ils ont déjà décidé d’un achat de pièges groupé, des appareils qui émettent du gaz carbonique ou des phéromones et qui attirent le moustique adulte avant de l’emprisonner. 106 pièges à larves et 41 pièges à adultes vont être distribués dès cette semaine dans le quartier, sous le regard de l’agence régionale de santé (ARS) qui a fait de cette initiative un projet test.

80 % des gîtes larvaires chez les particuliers…
L’agence régionale de santé finance par ailleurs des campagnes de sensibilisation et des interventions dans les écoles en lien avec trois associations. Car c’est dans la proximité que la bataille contre le moustique tigre peut se gagner. Sachant que son rayon d’action n’est que de 150 mètres, une bonne coordination entre voisins peut «assainir» notre environnement proche et limiter les désagréments. Le comité de pilotage, qui gère le problème au niveau départemental et qui mène des campagnes d’information, aimerait bien que d’autres brigades du tigre essaiment un peu partout. Le confort des uns faisant, en la matière, celui des autres. Car même si les communes comme Toulouse traitent préventivement leurs plans d’eaux ou leurs cimetières, 80 % des gîtes larvaires sont actifs chez les particuliers. Qui ont d’autant plus d’intérêts à s’unir. Le combat contre le tigre comme belle leçon de vie…

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